jeudi 4 août 2011

La saga des Zanettin - 4 - La transmission des prénoms chez les Zanettin

Elle était, dans nos sociétés, aux siècles derniers, réglementée de manière en quelque sorte patriarcale. Ces règlements tacites ont été observés jusque dans les années 1960.
Le quatrième des fils de Giacomo sera prénommé Angelo, comme son grand père Angelo Zanettin.
Giacomo a transmis son prénom à deux petits-fils au moins :
  • le deuxième fils d’Aurelia, né en 1943, à Dému. Au dernier moment la volonté de la grand-mère paternelle a prévalu, le bambin s’est appelé Italo (1), néanmoins fier aujourd’hui d’avoir Jacques comme second prénom
  • le deuxième enfant d’Emilio né en 1948.
La première fille de Giacomo a été prénommée Ester.
Teresa a transmis son prénom à deux petites-filles :
  • l’aînée d’Emilio née en 1946
  • une des deux filles d’Aurelia, née en 1950, aujourd’hui décédée.
La fille aînée d’Aurelio, née en 1947, a été prénommée Elisabeth, comme sa grand-mère, sœur de Giacomo…

Malgré ces usages, vous rencontrerez très peu d’homonymes lors des retrouvailles du 14 août. Nous avons rapidement relevé :
  • deux Bernard (mais l’un s’appelle officiellement Robert !)
  • deux Nadine…
  • deux Camille…
Vous pourrez, sans grand risque de confusion, user exclusivement du prénom !

On découvrirait sans doute de ces correspondances subtiles en cherchant dans les deuxièmes ou troisièmes prénoms. On ne peut pas dire, par exemple qu’Angelo Zanettin et son épouse Regina Bertolini, dite Gina, ne se soient pas appliqués. Leur premier enfant est déclaré à l’état civil français, à Belmont, ’’Alberto, Giacomo, Paolo’’, trois prénoms rigoureusement inscrits en italien (1). Vous le voyez, Giacomo y est !
On découvrirait d’autres correspondances intéressantes en étudiant le réseau des parrains et marraines. L’enquête continue…
  1.  : L’état-civil s’est montré aussi conciliant avec les volontés intimes des émigrés à Belmont qu’à Dému. En revanche, le curé desservant la paroisse de Dému a jugé qu’il fallait à l’enfant un prénom de chrétien… français et, pour l’Église, l’enfant se nomme Vital !

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