samedi 16 juillet 2011

Le compte à rebours est commencé!

Nos retrouvailles au château de Bascous
dimanche 14 août 2011, 11 heures…



Chers cousins,
  • Nouvelle réunion de préparation le mercredi 3 août, à 18 heures, à la Palmeraie du Sarthou, chez Marie-Christine, à Bétous
Chacune et chacun y seront les bienvenus : nous avons besoin de volontaires !

  • Nous aurons les clés le jeudi soir 11 août :
  • Nous pourrons mettre au frais les achats que nous ferons
  • Vous pourrez
    • voir la salle
    • vous joindre à l’équipe
      • de décoration
      • qui ira aux provisions jeudi et vendredi
(S'il reste des places, point trop n’en faut !)

  • La salle des fêtes
  • pourra nous abriter en cas de (très) mauvais temps.
    • Nous y serions un peu serrés mais…
    • nous voulons croire au beau temps !
    • Sinon elle abritera l’exposition de ce que, à travers les âges, ’’les Zanettin font’’
Avez-vous proposé les objets que vous fabriquez, vous, votre conjoint et les vôtres ? Une demi-douzaine d'entre nous se sont déjà portés volontaires pour exposer dessins, tableaux, marquetteries, céramiques. Il ne tient qu'à vous d'ajouter vos réalisations (même en photo, si elles sont trop encombrantes). 
Téléphonez à Alberto : 06 4655 6786, ou alberto-zanettin@orange.fr
    • La salle des fêtes comprend une salle un peu isolée pouvant servir de nursery

  • C’est le parc qui nous accueillera avec
    • un chapiteau à notre disposition
    • une aire de jeux pour les enfants (mais pas de garderie !)

  • Nous trouverons le meilleur moment pour réaliser ’’la photo de famille’’ sur les marches, devant la Mairie. Pensez à mettre votre joli chapeau !
    • Pour l’album de famille, nous avons déjà le service minimum comme photographe. Nous en aurons d’autres : faites-vous connaître auprès d'Alberto.
    • Nous souhaiterions aussi prendre quelques images à la caméra : merci de proposer vos services, toujours à Alberto

  • Nous avons déjà collectionné des photos de famille, nous comptons :
    • en montrer
    • en projeter
Merci de fouiller encore dans vos tiroirs et de nous communiquer des photos qui nous manquent : Vous êtes les bienvenus d'en envoyer un scan à Alberto. Si vous n'avez que des originaux, contactez-le. Il se débrouillera pour les numériser.

  • Nous souhaitons
    • afficher un schéma généalogique
    • distribuer à chaque famille un petit annuaire de poche indiquant qui est qui
Merci de nous communiquer les renseignements qui nous manquent : toujours à Alberto au 06 4655 6786 ou alberto-zanettin@orange.fr

  • Notre traiteur servira les mets sur une table en mode ’’buffet’’
    • nous disposerons les tables dans le parc
    • nous choierons tout particulièrement nos aînés en leur évitant de se déplacer pour se servir

  • Dès 11 heures pourront commencer les opérations apéritives
  • Le repas sera servi à 12 heures 30 pour les jeunes enfants, sous la surveillance de leurs parents
  • Le repas des adultes sera servi à 13 heures
  • Prêter la main à la vaisselle sera un geste apprécié

  • Un service ’’jeu de pétanque’’ sera assuré. Pensez à apporter vos boules, surtout si vous avez des ’’balle’’ en bois, comme les Zanettin des années 1920-1930 !

  • Au crépuscule commenceront des grillades pancetta e cipollata (Ventrèche et Chipollatas, comme on dit ici en France)

Merci d’envoyer, d’apporter vos idées nouvelles pour faire de cette journée une journée exemplaire et inoubliable


lundi 4 juillet 2011

La saga des Zanettin - 2 - "Little Italy"

"Little Italy"

Assis: Teresa, Giacomo, Silvio, Olga.  Debout: Emilio, Antonio, Aurelio, Aurelia, Marta, Angelo, Emilio, Attilio


Dans les années 1920 – 1950, pour vivre maritalement, il faut absolument se marier, bien sûr. Tous les enfants de Giacomo et Teresa épousent des Italiens. L’endogamie – c’est le nom savant – consiste à se marier dans son milieu : une pharmacienne avec un pharmacien, un instituteur avec une institutrice… Cette tendance très générale est bien compréhensible s’agissant d’émigrants. Dans certains cas, les fiancés se connaissaient déjà à Trebaseleghe avant le grand départ. Plus d’un a même fait, au bout de quelques années, un voyage spécifique en Italie pour… chercher une épouse autour de Fossalta. Dans d’autres cas, des familles italiennes se sont donc constituées aléatoirement, à partir de rencontres fortuites en France. Dans ces années-là, ceux qui avaient émigré adolescents devenaient, progressivement, parrains et marraine des enfants de leurs frères et sœurs et réciproquement. Nous sommes encore nombreux, à la génération suivante, à qui est échu un conjoint italien...
Les dix enfants de Giacomo et Teresa étaient, pour ainsi dire ‘’contractuellement’’, voués à l’agriculture. Suivant l’usage, l’épouse aura la charge des tâches annexes aux gros travaux. Les familles italiennes se connaissaient sur l’étendue de quatre ou cinq cantons à la ronde, travaillaient souvent conjointement entre elles, se fréquentaient préférentiellement…
Les déplacements se faisaient parfois en voiture à cheval. Giacomo n'était pas peu fier de sa jument, qui lui a assuré jusqu'au bout tous ses déplacements. 

Au château de Belmont, l’automobile avait fait son apparition timidement. Cependant c’est la bicyclette qui a joué un très grand rôle.

Femmes et hommes se retrouvaient très nombreux, le vendredi après midi au marché à Vic, notamment au café Martelli (rue Lafayette), chez l’épicier Galli (dans la rue principale, près du pont sur l’Osse) d’où ils rapportaient des produits italiens, odorants ou colorés : le fromage, Asiago ou Parmesan, l’anguria... Ambiance et nostalgie ! C’était pour eux, sûrement, un besoin vital, une solidarité de survie. Pour nous c’était plaisir de voir et entendre…